vendredi 28 février 2025

La création des sapeurs-pompiers de Fonsomme

 Suite à plusieurs incendies,j le conseil municipal décide de la création d'une compagnie de sapeurs-pompiers pour la défense incendie de la commune et des villages voisins.

 

"Le Guetteur" du 12 janvier 1899 - gallica.bnf.fr

 

vendredi 14 février 2025

Un ballon se pose à Fonsomme

Des ballons, il s'en est posé un peu partout dans les communes du voisinage. La presse s'en faisait l'écho aux alentours des années 1900.

"Le Guetteur" du 28 octobre 1908 relate un atterrissement à Fonsomme.


 
Source : gallica.bnf.fr


Il n'a pas connu la célébrité du "ballon d'Essigny".

 

 

mercredi 5 février 2025

Le recensement de 1921

 Au 1er recensement suivant la guerre 14-18, en 1921, Essigny-le-Petit compte 288 habitants. Parmi eux, de nombreux employés de la Compagnie du Nord qui  deviendra bien des années plus tard la SNCF créée en 1938.

Faisons le tour du village pour les retrouver.

Dans la rue de Saint-Quentin en démarrant du côté Fonsomme

Fernand Cochet, manouvrier(place de la mairie)

Ovide Laurence, journalier 

Eugène Fontaine, employé

Charles Turbeaux, manouvrier

Charles Turbeaux (fils)

Gaston Couvez, employé

Louis Martin, manouvrier

Albert Defrémont, manouvrier

Solange Defrémont, emploée

Gaston Prévot, manouvrier

Charles Mathias, manouvrier,

George Mathias, télégraphiste

Louis Prévot, manouvrier

Julien Brûlé, employé

Louis Defrémont, terrassier

Aimé Carpentier, manouvrier

Louis Brie, cantonnier

Amédée Lefèvre, manouvrier

Alfred Mathias, journalier

 

Rue de Fontaine-Uterte

Léon Ancelet, garde-sémaphore

Zéluma Ancelet, garde-sémaphore

Charles Verzinet, ajusteur-tourneur


Rue de la Gare

André Colau, employé

Maurice Colau, journalier

Julien Uyttersprot, employé. C'était probablement le chef de gare (indication trouvée dans la généalogie d'une de ses descendantes).

 

Ancien chemin de Saint-Quentin (rue du Tour de Ville)

Paul Villain, artisan (?)

Charles Macaigne, manouvrier

Louis Égret, employé

François Bocheux, cantonnier

Alphonse Bocheux, cantonnier

Ovide Gras, chef cantonnier

Charles Miler, cantonnier

Tous ne travaillaient pas à Essigny. Certains étaient notés comme rattachés au district de Bohain, d'autres à Saint-Quentin.

 




samedi 11 janvier 2025

Les premiers "certif" essignyacois

 Les archives départementales de l'Aisne ont récemment mis en ligne une nouvelle base nominative "Certificats et diplômes d'études".

On y trouve essentiellement les procès-verbaux des examens du certificat d'études primaires.

Le certificat d’études primaires, institué le 28 mars 1882, est le plus important : les enfants âgés de 11 ans pouvaient s’y présenter. Ceux qui l’obtenaient étaient dispensés du temps de scolarité obligatoire qui leur restait à passer. Resté dans les mémoires comme le « certif », il donnait accès aux premiers échelons de la fonction publique ou permettait de rentrer à la Société nationale des chemins de fer (SNCF) par exemple.
Jusqu’à la seconde moitié du XXe siècle, le certificat d’études primaires, est pour une immense majorité des Français, le seul examen qu’ils passent et obtiennent, venant clore leur scolarité. En parallèle, une petite minorité d’élèves, issue de milieux plus favorisés, suit les cours des collèges (municipaux) ou des lycées (d’État) payants.
Les Archives départementales de l’Aisne conservent les procès-verbaux de cet examen de 1893 à 1956 : ils ont été numérisés jusqu’en 1945.

 Il manque donc les dix premières années de cet examen qui se déroulait à l'échelon cantonal.

Les premiers "certif" ne sont pas vraiment les premiers mais plutôt les premiers archivés.

L'examen de 1893 à Saint-Quentin se déroule le 21 juillet 1893 pour les filles (on ne trouve aucun garçon né ou domicilié dans la commune présenté au "certif" cette année-là).

  • Isabelle BOULANGER née le 7 juillet 1881 à Essigny-le-Petit scolarisée à Remaucourt
  • Jeanne Louise DEPARIS née le 3 mars 1881 à Sissy scolarisée à Essigny-le-Petit
  • Jeanne GOSSELIN née le 26 septembre 1881 à Fresnoy-le-Grand scolarisée à Essigny-le-Petit
  • Hermine Euphémie JOLY née le 21 mars 1882 à Remaucourt scolarisée à Essigny-le-Petit
  • Valentine SEGUAY née le 9 août 1881 à Essigny-le-Petit scolarisée à Essigny-le-Petit 

toutes les cinq sont reçues.




L'examen écrit comportait 5 épreuves notées sur 10
 
  • Orthographe
  • Écriture
  • Calcul et système métrique
  • Rédaction
  • Travaux à l'aiguille
Il fallait obtenir la moyenne aux épreuves écrites pour se présenter aux deux épreuves orales notées sur 10 également
  • Analyse
  • Histoire et géographie de la France

où il fallait également la moyenne.

Les garçons n'avaient que 4 épreuves écrites.
 

mardi 19 novembre 2024

1940 : des soldats inhumés dans un pré,... (suite)

 Les sites consacrés aux soldats tués pendant les conflits donnent quelques informations sur les deux soldats identifiés inhumés dans un pré près de la laiterie.


Quant aux deux soldats inconnus français et allemand, le déchiffrage de l'écriture manuscrite est plutôt surprenant :


Si on identifie rapidement les mots tombes 3 et 4, le contexte permet de retrouver le mot exhumation

Les derniers mots sont totalement inattendus. J'ai cru reconnaître les mots "mouton" et "chèvre".

Ce qui donnerait :

A l'exhumation, les deux tombes n° 3 et 4 se sont trouvées être d'une un mouton d'autre une chèvre

Avouez que ce n'est pas banal.

vendredi 15 novembre 2024

1940 : des soldats inhumés dans un pré, un jardin, une cour

 1940 : des soldats inhumés dans des lieux privés.

Dans un état récapitulatif en date du 20 décembre 1940 signé par le maire d'Essigny-le-Petit, il est fait mention de 4 soldats décédés dans la commune.

  • Louis Dumouchel, décédé en mai 1940 enterré dans le pré de Monsieur Goguillon près de la laiterie..Par la suite, il a été inhumé à la nécropole nationale de Saint-Quentin, tombe 3840.
  • André Lavolé enterré au même endroit. Par la suite, il a également inhumé dans la nécropole de Saint-Quentin, tombe 3841.

  • un soldat français inconnu enterré dans le jardin de Monsieur Lefèvre.

  • un soldat allemand inconnu enterré dans la cour de Monsieur Delabre.

Voici ce document :


 

La mention manuscrite est pour le moins curieuse ; je vous laisse le soin de la déchiffrer.



Le blog aura l'occasion de revenir sur ces décès dans un prochain article.

 

dimanche 10 novembre 2024

On désherbe aussi les médiathèques.

On désherbe aussi les médiathèques.

Les personnels de la médiathèque "L'oiseau-Lire" de Tergnier viennent de le faire hier pour des centaines de livres documentaires mis en vente à 50 centimes pour laisser la place à des documents plus vigoureux, plus récents ou plus intéressants.

Ce ne sont pas des livres  poussiéreux aux pages jaunies ou manquantes et on est presque sûr d'y trouver son bonheur pour peu qu'on y aille tôt et qu'on y prenne le temps de "fouiller" carton après carton.

J'ai ainsi acquis ce livre que je n'aurais jamais acheté neuf.


 Si vous connaissez un peu l'histoire locale, vous faites rapidement le rapprochement avec un Essignyacois qui a combattu au Tonkin à cette époque et qui est mort des suites de ses blessures.

Il s'agit de Jules Pierre Verzinet. Un drapeau tricolore sera d'ailleurs apposé sur son cénotaphe devant l'église demain, 11 novembre.

Charles Meyer, l'auteur y décrit la vie quotidienne en Indochine, la guerre, la vie de ceux qui en meurent, de ceux qui en vivent. Une photo de l'époque au travers des récits, des correspondances, des rapports de colons, de militaires, d'administrateurs, de voyageurs, de journalistes, ...

En voici deux extraits concernant justement  la guerre du Tonkin : 

"Les prisonniers, blessés ou non, sont impitoyablement mis à mort, et la pratique courante veut que l'on décapite." 

et encore plus gore :

"Rampant comme de vrais tigres, ils (les Chinois) arrivent inaperçus auprès du malheureux factionnaire. L'un d'eux alors se détache, bondit derrière le soldat, et, gigantesque vampire, d'un seul coup de dents lui tranche l'artère carotide."