mercredi 18 juin 2025

Monsieur Jean KOURAGE

 Paermi les petites annonces de recherche d'eJean KOURAGEmplois, une plutôt curieuse.


 Ce Monsieur Jean Kourage (existait-il vraiment ?) n'était pas le seul briquetier essignyacois car il existait réellement ans les années 20 une briqueterie et une fabrique d'agglomérés dans le village.

 

Le Grand Écho de l'Aisne du 18 novembre 1922

 

 

Le Grand Écho de l'Aisne du 12 août 1922

samedi 14 juin 2025

Un vétéran de la guerre franco-allemande de 70 #3

 Son "séjour" dans la commune

L’article de presse indique qu'il habite la commune depuis des années.Si tel est le cas, on devrait le retrouver dans les dénombrements (recensements) de la population. Effectivement, il y figure sur le site de Généalogie Aisne

Les recensements antérieurs à la guerre 14-18 ont disparu durant ce conflit. Est-il arrivé avant la guerre ou dans l'immédiat après-guerre ?

 Dans les archives de la commune ne sont donc disponibles que les listes établies après 1914.

Celle de 1921


 François est alors domestique de ferme chez M. et Mme Hoquet, Il loge, ainsi que deux autres domestiques, dans la ferme qui jouxte l'église et l'ancien cimetière.

Celle de 1926


 
Il habite seul, peut-être déjà dans le vétuste baraquement décrit dans l'article de presse

D'après les dénombrements suivants 1931 et 1936, il ne déménage pas. 

Curieux, il ne figure pourtant pas sur la liste électorale de 1934.

Était-il là avant guerre ? 

Seul ou avec sa seconde épouse ? Les seuls documents existants sont les registres d'état-civil. Sont-ils, lui ou sa seconde épouse, indiqués comme intéressés, témoins ou déclarants d'une naissance, d'un mariage, d'un décès ? 

Feuilleter les registres, les tables annuelles d'avant-guerre finit par payer. Le couple habitait la commune en 1912. Florine Palmire Devillers, la seconde épouse, y est décédée le 28 décembre 1912. Elle était journalière, lui, domestique.


 (A suivre)

jeudi 12 juin 2025

Un vétéran de la guerre franco-allemande de 70 #2

 Le fichier communal de la population essignyacoise élaboré par les greffiers successifs est une aide précieuse pour débuter cette recherche.


Une seule fiche correspondrait à notre soldat. Nom, prénom, âge, domicile concordent avec l'article de presse.

Son acte de décès devrait se trouver dans les registres d'état-civil. A rechercher à partir de 1939. Peu de pages à feuilleter dans les tables décennales puisqu'il quitte sa vie de souffrances et de misères 8 mois après l'article de presse, le 10 octobre 1939. 

Reste à prendre contact avec la mairie du lieu du décès pour obtenir cet acte.
 

Quant à son acte de naissance, on le trouve bien à Avesnes-le-Sec mais avec un second prénom Louis et un T final au lieu d'un D à son patronyme. Bien sûr on y retrouve ses père et mère.

 


.Il est le fils d'Auguste Marchant, valet de charrue et d'Angélique Lepan (à vérifier) époux domiciliés dans cette commune. L'acte ne comporte aucune mention marginale précisant s'il s'est marié ou confirmant son décès.

Reste à tourner les pages des registres pour avoir d'autres informations sur sa famille à moins que des généalogistes amateurs se soient intéressés à cette famille.

Bingo ! Il s'est marié et a eu des enfants : 2 mariages et 2 enfants issus de son 1er mariage. 2 bourgs sont cités : Beaurevoir et Bohain-en-Vermandois. Une nouvelle fois, aucune information sur son décès.

 Voici la fiche de François Louis Marchant rédigée sur Geneanet par une de ses descendantes Emmanuelle Lepreux.

 


 L'acte de décès dressé en mairie d'Essigny-le-Petit ne nous apporte aucun renseignement supplémentaire et ne fait que confirmer la date de naissance de François Louis.


 


Les renseignements recueillis sont suffisants pour que sa descendante Emmanuelle Lepreux puisse compléter son arbre généalogique avec le décès de son quadrisaïeul.

 A suivre

Les archives de la mairie permettront  d'avoir des précisions sur son "séjour" à Essigny. Il faudra éga    lement se pencher sur sa présumée carrière militaire.

 

mercredi 11 juin 2025

Un vétéran de la guerre franco-allemande de 70

 En parcourant la presse et au hasard de mes lectures, je découvre un vétéran de cette guerre domicilié dans la commune.

Celui dont il s'agit ici termina sa vie dans une misère noire et le dénuement le plus total comme le relate un journaliste dans le Grand Écho de l'Aisne du 18 février 1939.

 


Comment en est-il arrivé là ?

Cela mérite une petite recherche. 

(à suivre) 



 

samedi 17 mai 2025

Amédée Chevalier réélu maire il y a 100 ans "tout pile"

 C'est au mois de mai que se sont déroulées les élections municipales de 1925.

Il aura fallu deux tours pour élire les 10 membres du conseil municipal.

Au premier tour, le dimanche 3 mai, six conseillers sont élus.


 

Au second tour, le dimanche 10 mai, les 4 sièges en ballotage sont pourvus. :


 

Une semaine plus tard, le dimanche 17 mai, Amédée Chevalier, maire sortant, est réélu premier magistrat de la commune. 

 

Le maire et son adjoint sont élus avec six voix.  4 bulletins blancs sont comptabilisés Cela laisse à penser que deux listes se sont présentées aux suffrages des Essignyacois.

 Les signatures des élus à la fin de la réunion :


 

 Quelques infos sur le maire et le maire adjoint

Amédée Chevalier : Louis Maximilien dit Amédée né le 5 avril 1881 à Essigny-le-Petit.

Épouse : Victoire Bourquin. Mariage du 29 février 1904 à Fonsomme.

Guerre 14-18 : Carte de combattant. 2 blessures. 1 citation. Croix de guerre avec étoile de bronze.

    Élu conseiller municipal lors des scrutins des 30 novembre et 7 décembre 1919. 

    Démission des conseillers municipaux le 6 juin 1920

    Réélu conseiller municipal lors des scrutins des 29 août et 5 septembre 1920.

    Élu adjoint au maire le 24 septembre 1920.

    Élu maire le 13 août 1922.

    Réélu conseiller municipal le 3 mai 1925.

    Réélu maire le 17 mai 1925. 

    Fin de mandat le 19 mai 1929 : élection de Ernest Gilleron comme maire.

 Profession :agriculteur vers 1900 puis cafetier - marchand de charbons (succède à  sa mère).

Vend son fonds de commerce de débitant marchand de charbons à M. et Mme Piot le 15 décembre 1922

En 1939, il est cafetier - transporteur - marchand de charbons. Tient l'"Estaminet de la .Gare".

Offre, avec Léon Duquenne, la cloche de l'église le 23 mars 1926

Décédé le 15 juillet 1943 à Essigny-le-Petit. 

 

Léopold Boucly : Joseph Léopold né le 28 février 1867 à Essigny-le-Petit.

Épouse : Marie Leroux. Mariage du 23 avril 1892 à Jussy (Aisne).

Enfant : 1 fils : Paul Charles Lucien né le 1er avril 1895 à Remaucourt.

Profession : terrassier vers 1887 , jardinier après 1918.

Fonde le 10 novembre 1922 avec Fernand René Dhutoit une société en nom collectif ayant pour objet l'exploitation d'une briqueterie à Essigny-le-Petit.

    Élu conseiller municipal le 3 mai 1925.

    Élu adjoint au maire le 17 mai 1925. 

    Fin de mandat en mai 1929 : élection d'une nouvelle municipalité.

 Décédé le 5 février 1944 à Essigny-le-Petit. 

 

 

lundi 21 avril 2025

Les "certifs" de 1945

 Les archives départementales de l'Aisne ont numérisé les résultats du certficat d'études jusqu'en 1945.

Voici les 6 derniers candidats numérisés







 5 des 6 candidats essignyacois ont été admis. Seul, celui dont le nom a été rayé est ajourné : il n'a pas eu la moyenne à l'écrit.

Michèle a été la meilleure Essignyacoise avec 73 points 1/2 sur 100.

vendredi 28 mars 2025

Il y a 100 ans, un grand concert à Essigny

 Dans le Grand Écho de l'Aisne du 28 mars 1925 -pile 100 ans- un entrefilet invitant à assister dans la salle Dutarque à un grand concert programmé par le groupe artistique de l'Union sportive ouvrière de Saint-Quentin.

 


 Quelques jours plus tard, un nouvel entrefilet pour applaudir à la réussite du spectacle.