Les femmes et hommes politiques ne cessent de le dire et de le répéter en cette période électorale, les agriculteurs et les agricultrices également, les petits commerçants, les consommateurs...
Il faut réformer.
Cette réforme ne doit pas consister, comme le croient certaines personnes, à aggraver sans relâche les charges fiscales qui pèsent sur les grands magasins. L'organisation de ceux-ci leur permet toujours, en effet, de faire retomber ces charges, soit sur le consommateur, soit, plus fréquemment encore, sur le producteur.
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M. Domergue préconise la vente directe du producteur au petit ou moyen commerce.
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Nous ne sommes pas en 2017 mais en 1905 et ce M. Jules Domergue, directeur de la publication "La Réforme économique" est l'auteur d'une substantielle brochure dont le titre est celui de cet article.
En parcourant les différents chapitres, vous pourrez y trouver :
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- Les grands magasins et les producteurs
- Le moyen d'assurer le contact du producteur avec le commerce de détail
- L'élimination de l'intermédiaire inutile
- Le moyen de faire revivre le petit commerce
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J'ignore si les préconisations de cet économiste seraient applicables en 2017 ; en tout cas, les situations économiques à plus de cent ans d'écart ont bien des points communs.
Source : Le Guetteur de Saint-Quentin" - juin 1905 - Bibliothèque municipale de Saint-Quentin
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