vendredi 25 janvier 2019

La rigole du Noirieux se vide


Mais les stations de pompage ont permis de rétablir la situation.

Dans la nuit de lundi à mardi [8 au 9 juillet 1957], la rupture d'une digue a failli provoquer l'interruption de la circulation sur le canal de Saint-Quentin.
Chacun sait que celui-ci est alimenté, aux environs de notre ville, à Lesdins exactement,  par la rigole du Noirieux, d'à peu près huit mètres de large, dont une partie est souterraine et qui prend l'eau de l'Oise à Lesquielles-Saint-Germain et dans le Noirieux à Vadencourt.

Grâce à elle, le canal reçoit environ 1200 litres/seconde. Sur 4 à 5 kilomètres, ce petit cours d'eau est surélevé par rapport aux terrains naturels qui l'environnent, notamment entre Essigny-le-Petit et Lesdins. C'est entre ces deux villages, à proximité de la propriété de M. de Chauvenet, que la digue a cédé, laissant les eaux envahir le bois appartemant à ce dernier.

En peu de temps, le niveau du canal baissa de vingt centimères. Fait assez grave, puisqu'une baisse de 35 à 40 centimètres serait susceptible d'interrompre la circulation sur le canal.

Heureusement, plusieurs stations de pompage ont, depuis deux ans, été aménagées entre Beautor et Lesdins. Cinq ont été installées entre Saint-Quentin et Lesdins.

Dès  que le service des Ponts et Chaussées eut été alerté, ces stations furent mises en marche et, jeudi, grâce à des pompages effectués à l'écluse de Saint-Quentin où le canal est alimenté par l'étang d'Isle, la cote de l'importante voie d'eau qui traverse notre ville était revenue sensiblement à la normale et aucune perturbation n'était enregistrée.

Bien que les Ponts et Chaussées aient mis tout en œuvre pour activer les réparations de la digue défectueuse, les travaux ne pourront vraisemblablement pas être terminés avant une dizaine de jours.

 Source : L'Aisne Nouvelle du samedi 13 juillet 1957 - Fonds local de la médiathèque de Saint-Quentin.

 Suite à cette fuite et à la vue du vieillissement de l'ouvrage, il fut décidé de faire couler l'eau dans un tuyau de béton de deux mètres de diamètre. Les travaux eurent lieu au début de  1959.

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