Grivèlerie et filouterie

Le Journal de la Ville de Saint-Quentin et de l'Arrondissement du 27 octobre 1892 donne le prénom et le nom de l'auteur présumé de ce fait divers. Le journal concurrent ne donne que le prénom et l'initiale du nom de famille.

Quelle est la règle retenue par les rédacteurs de ces journaux ?

J'ai choisi de citer le nom entier de l'accusé.

ESSIGNY-LE-PETIT .- Jules Brazier et sa femme, tresseurs en paille, ont pris chacun trois repas chez M. Léon Duquenne, cultivateur et débitant de boissons à Essigny. Coût : 7 fr 90. Invité à régler, Brazier fit à Duquenne cette réponse peu polie : "Je t'emm... à pied et à cheval.", et s'enfuit.

Les époux Brazier se sont également rendus coupables d'une filouterie d'aliments au préjudice d'Arthur Brulé, débitant de boissons à Fonsomme.

On n'a pu encore mettre la main sur eux. Jules Brazier est âgé d'environ 55 ans, il a demeuré au Nouvion-et-Catillon. Il a dit aussi à M. Duquenne qu'il avait demeuré à Saint-Quentin, rue de La Fère.

Source :Retronews - Le site de presse de la BnF.